Étudiant.e.s associé.e.s

Vanessa Collin-Lavoie est candidate au DESS en droit du travail et de la protection sociale. Elle est diplômée en droit de l’Université du Québec à Montréal (LL.B. 2018) et membre du Barreau du Québec depuis 2019, après avoir complété son stage au sein du Service juridique de la Confédération des syndicats nationaux (CSN). Depuis son début de carrière, elle défend et promeut les intérêts des travailleuses et travailleurs syndiqué.e.s. Ce parcours professionnel lui a permis de constater que de plus en plus de dossiers litigieux concernent des problématiques vécues par les travailleurs qui sont intimement liées à la détérioration du climat de travail et des relations entre collègues qui s’enveniment. Son essai portera sur la question de la judiciarisation du harcèlement psychologique.

Camille Desjardins est actuellement candidate à la Maitrise en droit du travail (profil avec mémoire) à l’Université du Québec à Montréal depuis 2018. Après avoir complété un certificat en administration des services publics, un certificat en droit du travail et son diplôme de baccalauréat (B.A. 2016) à l’Université du Québec à Montréal, elle a effectué son stage au Centre intégré de santé et de services sociaux des Laurentides où elle fut embauchée. Elle œuvre aujourd’hui à temps complet à titre de Conseillère Cadre aux relations de travail à la direction des ressources humaines, des communications et des affaires juridiques du CISSS des Laurentides. Elle agit depuis 2017 à titre de représentante de l’employeur et défend les intérêts de la partie patronale dans divers litiges. Elle s’intéresse au domaine des relations de travail dans le secteur public et parapublic, aux négociations de convention collective, au morcellement du droit du travail, aux enjeux et débats d’actualité ainsi qu’une passion pour la sphère politique. Son mémoire portera sur les conditions de travail dans le système de santé et de services sociaux québécois pendant la pandémie de COVID-19 et l’impact de la gouvernance par décret. 

Elizabeth H. Lapierre est candidate à la maîtrise en droit à l’Université du Québec à Montréal (UQAM). Elle est diplômée du baccalauréat en Community, Public affairs and Policy studies de l’Université Concordia (B.A. 2019) et de Sciences politiques de l’UQAM (Min. 2016). Elle a figuré sur la Dean’s list de Concordia (2017, 2018) pour son excellence académique et récipiendaire de la bourse Vince Sirois Memorial (2017) pour son engagement communautaire. Les intérêts d’Elizabeth s’articulent autour des enjeux migratoires, du pluralisme juridique ainsi que du droit du travail. Elle aborde ces questions d’une perspective multidisciplinaire en prenant en considération l’intersectionnalité des luttes. Ses intérêts de recherche s’inscrivent comme la suite académique d’une longue implication auprès d’organisations syndicales. Son mémoire de maîtrise portera sur l’usage du droit du travail par les travailleurs et travailleuses dont le statut migratoire est précaire.

Camille Hallée-Ouimette est candidate à la maîtrise en droit du travail. Elle est détentrice d’une licence en droit civil de l’Université d’Ottawa (LL.L. 2015) et d’un Juris Doctor de l’Université de Montréal (J.D. 2019). Membre du Barreau, elle pratique le droit administratif au sein de l’Aide juridique. Ses intérêts de recherche sont la sociologie du droit, l’usage du droit et les normes du travail. Son mémoire se penche sur les stages non rémunérés qui ne sont pas encadrés par le droit positif en vigueur et qui constituent une forme de salariat déguisé. Plus particulièrement, sa recherche examine les raisons du non-recours au droit du travail par ces stagiaires et leur perception du droit et de ses institutions.

Majda Lamkhioued est candidate au doctorat en droit à l’Université du Québec à Montréal. Elle est titulaire d’un baccalauréat en science politique de l’ESPOL en France (2017) et d’une maitrise en droit international de l’Université de Montréal (LL.M. 2020). Elle cumule plusieurs expériences professionnelles au sein d’ONGs et d’organisations internationales, dont la Division Migration de main d’œuvre et développement humain au sein de l’Organisation internationale pour les migrations (OIM) à Genève. Elle a également réalisé différents mandats comme auxiliaire de recherche. Ses intérêts de recherche portent sur les politiques et pratiques permettant de prévenir les pratiques de recrutement abusives et l’exploitation par le travail des personnes migrantes. Dans le cadre de sa thèse, Majda se penche sur les obstacles à la mise en œuvre effective du droit international du travail pour protéger les travailleurs dans le secteur de la pêche en Afrique de l’Ouest.

Guillaume Lavoie est candidat à la maîtrise en droit à l’Université du Québec à Montréal. Diplômé en droit de l’Université de Montréal (LL.B. 2010), il y détient également un certificat en action communautaire (2006). Dans le cadre de ses études, il s’est impliqué auprès de différents organismes de défenses des droits des chômeurs et des locataires. Il est membre du Barreau du Québec depuis 2011 après avoir complété son stage auprès de la Commission des droits de la personne et des droits de la jeunesse. À la suite d’un passage de trois ans au contentieux de la Commission de la santé et de la sécurité du travail, où il a notamment agi comme procureur en matière pénale, il représente depuis 2014 des salariés en tant qu’avocat pour la Commission des normes du travail (dorénavant la CNESST). Il s’intéresse notamment au harcèlement au travail, aux normes encadrant les agences de placement ainsi qu’à la protection des travailleurs étrangers temporaires. Son mémoire de maîtrise portera sur l’impact du morcellement du droit du travail sur son effectivité, notamment en matière de harcèlement au travail.

Geneviève Richard est candidate au doctorat en droit à l’Université du Québec à Montréal. Elle est diplômée en droit de l’Université de Montréal (LL.B 2008 et LL.M. 2019) et membre du Barreau du Québec depuis 2010. Après avoir complété son stage à l’Organisation Internationale du Travail, elle fut éditrice juridique pendant de nombreuses années. Elle œuvre présentement sur divers mandats de recherche en droit du travail en plus d’assurer la coordination de la Chaire. Ses champs d’intérêt comprennent l’hyperconnectivité professionnelle, le harcèlement psychologique et discriminatoire au travail, le temps de travail et les effets sur certaines populations des lois et politiques du travail. Elle est boursière du Fonds de recherche du Québec depuis mai 2021. Sa thèse de doctorat portera sur l’encadrement du temps de travail et le droit à la déconnexion en droit québécois du travail.

Béatrice Venne est candidate à la maîtrise en droit à l’Université du Québec à Montréal (UQAM). Elle a complété son baccalauréat en droit (LL.B) à l’UQAM et la formation professionnelle de l’École du Barreau du Québec en 2018. Elle a travaillé comme auxiliaire d’enseignement et de recherche en droit du travail, et travaille actuellement comme étudiante homologue avec des étudiant.es autochtones au baccalauréat en droit du Département des sciences juridiques de l’UQAM. Ses intérêts portent sur le rapport que les personnes entretiennent avec le droit dans le cadre de leur vie quotidienne, les sources du droit et de la régulation du travail, et les traditions juridiques autochtones. Elle s’intéresse particulièrement aux approches empiriques et multidisciplinaires de la recherche en droit. Son projet de maîtrise vise à documenter le rapport qu’entretiennent les personnes salariées des Premières Nations avec la régulation de leur travail (rémunération, durée du travail, santé et sécurité du travail), plus particulièrement dans le secteur des travaux sylvicoles. Elle a reçu le soutien financier du Conseil de recherches du Canada en sciences humaines (2019-2020) et du Fonds de recherche du Québec – Société et culture (2020-2021) pour son travail à la maîtrise.

Maxine Visotzky-Charlebois est étudiante au doctorat en droit à l’Université d’Ottawa. Elle a complété un certificat en études féministes, un baccalauréat en droit (LL.B, 2015) et une maîtrise en droit du travail à l’UQAM (LL.M, 2020), ainsi que la formation professionnelle de l’École du Barreau du Québec en 2016. Après un stage du Barreau auprès de la Commission des normes du travail (CNESST), elle a travaillé comme avocate à la défense des droits des travailleur.euse.s syndiqué.e.s et non syndiqué.e.s, avant de revenir compléter sa maîtrise à temps plein. Elle a également travaillé comme chargée de cours à l’École des relations industrielles de l’Université de Montréal (2020-2021) ainsi que comme auxiliaire de recherche en droit du travail au sein du département des sciences juridique de l’UQAM (2013-2020) et à l’Université d’Ottawa auprès de la professeure Katherine Lippel (2020-2021). Ses intérêts de recherche portent entre autres sur le régime d’indemnisation des accidents du travail, l’effectivité des lois en matière de travail, l’accès à la justice et l’action syndicale. Elle s’intéresse également aux méthodes de recherche empiriques et multidisciplinaires. Elle est boursière pour le doctorat du Fonds de recherche du Québec depuis mai 2021. Sa thèse de doctorat portera sur le rôle de l’acteur syndical dans le cadre du processus de retour au travail à la suite d’une lésion professionnelle.